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accueil tout savoir sur la quercétine bienvenue sur le site quercetine.fr ! sur ce portail électronique, vous pourrez trouver toute une panoplie d’articles traitant sur la quercétine , basée uniquement sur des expériences scientifiques. nous ne manquons pas de renseigner à chaque fois nos sources, afin de vous fournir des informations fiables et de qualité. espérant répondre à toutes vos questions, notre équipe vous souhaite une bonne navigation sur notre site web. présentation de la quercétine premier responsable des bienfaits thérapeutiques de nombreuses plantes médicinales, la quercétine est un flavonoïde de type flavonol, présenté sous forme hétéroside ou glycoside, autrement dit associé à un glucide. ce flavonol répond à d’autres noms scientifiques, tels que quercétol, sophrétine, mélétine, quertine, penthydroxyflavone, xanthaurine, bioflavonoïde d’agrume ou encore vitamine p. la quercétine figure parmi les milliers de pigments, origines de la coloration des légumes, des fruits et des fleurs. sa teneur varie grandement d’une espèce végétale à une autre, en fonction de la variété cultivée, de la période de récolte, et des différentes conditions dans lesquelles les plantes ont poussé. parmi les grandes sources de quercétol, les plantes comestibles et les aliments suivants figurent parmi les plus intéressants d’après le département de l’agriculture des états-unis. un kilo de ces produits renferme la quantité de quercétine ci-après. le nom scientifique de chaque espèce a été expressément donné afin de faciliter les choix, lors de l’achat de ces aliments. voici donc les données de l’usda (1) : l’oignon rouge, une des meilleures sources alimentaires de quercétine – 1 808 mg/kg pour la câpre, ou « capparis spinosa », – 1 700 mg/kg pour la livèche, ou « levisticum officinale », – 506 mg/kg pour le piment fort jaune, ou « capsicum », – 420 mg/kg pour le sureau noir, ou « sambucus nigra », – 250 mg/kg pour le chocolat noir, ou « theobroma cacao », – 199 mg/kg pour l’oignon cru rouge, ou « allium cepa var. cepa », – 177 mg/kg pour la myrtille sauvage, ou « vaccinium myrtillus », – 57 mg/kg pour le cassis, ou « ribes nigrum », – 32mg/kg pour le brocoli cru, ou « brassica oleracea », – 27 mg/kg pour le thé vert, ou « camellia sinensis », – 12 mg/kg pour la cerise, ou « prunus cerasus », – 8,3 mg/kg pour le vin rouge, « vitis vinifera », – 1,3 mg/kg pour la pomme, ou « malus domestica ». la consommation de ces aliments au quotidien est un moyen pour profiter des vertus médicinales de la quercétine. bien évidemment, les bienfaits apportés ne sont pas autant que ceux offerts par les extraits proposés sous forme de gélules de cette poudre jaune sur le marché, qui sont plus concentrés. néanmoins, ses effets sur la santé sont palpables même à une dose plus réduite. les scientifiques conseillent surtout la consommation de l’oignon rouge , qui concentre au niveau de sa couche la plus extérieure ainsi que sur la partie avoisinant la racine une quantité élevée en quercétine (2). d’autres études cliniques ont aussi démontré la présence de ce composé naturel dans les tomates issues d’un procédé de culture biologique (3), et dans de nombreuses variétés de miel obtenues à partir des fleurs de melaleuca et d’eucalyptus (4). bien que les flavonoïdes ne soient découverts qu’en 1937 par le scientifique hongrois, albert szent-györgyi de nagyrápolt (5), le terme « quercétine » a été déjà utilisé depuis 1857. ce dernier dérive du nom « quercetum », qui signifie forêt de chênes (6). juste pour rappel, ce scientifique a obtenu le prix nobel de physiologie ou médecine, pour avoir découvert les flavonoïdes et la vitamine c, et étudié leurs propriétés biochimiques. a l’origine, il appela les flavonoïdes « vitamine p », du fait de leur capacité à réduire la perméabilité des vaisseaux sanguins. la dénomination « quercétine » fut adoptée lorsque les scientifiques se sont rendu compte que ce flavonoïde ne correspondait pas à la définition officielle du mot « vitamine », qui est jugé comme vital, ou essentiel à la vie. en effet, la quercétine n’est pas considérée comme un nutriment indispensable à l’organisme. cependant, cette substance possède des propriétés médicinales non négligeables, qui peuvent aider à maintenir une bonne santé. les scientifiques estiment qu’une alimentation saine, équilibrée et variée apporte environ au quotidien entre 25 et 50 mg de ce type de flavonoïde (7). pour des traitements plus efficaces, il faut un dosage plus élevé ; d’où la nécessité de recourir aux compléments alimentaires. la quercétine possède un goût particulièrement amer du même ordre que la naringine, principal hétéroside du pamplemousse. sa saveur se trouve dans le seuil de reconnaissance de l’amertume de 50 ppm (8). pour une meilleure utilisation de ce flavonoïde, il est donc préférable d’opter pour les extraits en gélule qu’en poudre. de par sa forme glycoside, la quercétine est dans un premier temps hydrolysée par les enzymes de l’intestin, avant d’être assimilée par l’organisme sous forme d’aglycone. ce n’est pas, cependant, l’aglycone qui circule dans le sang et qui agit sur les différents maux dont souffre l’organisme, mais les métabolites produits lors des réactions métaboliques qui se produisent pendant son passage dans le foie et durant le transit intestinal. l’aglycone, ou la génine, n’est autre qu’un composé organique issu de la partie non-glucidique du glycoside, au sein de laquelle le sucre dit « -ose » est remplacé par un atome d’hydrogène. quant à ces métabolites, ces derniers ont des activités anti-inflammatoires et antioxydantes, et sont dotés d’une demi-vie d’une dizaine d’heures environ. il est important de noter que la quercétine contenue dans certains aliments, comme l’échalote par exemple, se présente à la fois sous forme d’hétéroside et d’aglycone à des teneurs variées. la forme hétéroside est plus dominante, de l’ordre de 99,2 %, contre l’aglycone 0,8 %. utilisations de la quercétine les expériences in vivo sur les effets de la quercétine chez l’homme demeurent encore peu nombreuses jusqu’à ce jour. la plupart des études en laboratoires ont été réalisées sur des animaux. il faut souligner, par ailleurs, que son usage dans le cadre thérapeutique n’est pas issu de la phytothérapie traditionnelle. voici donc quelques utilisations de cette substance active dans le domaine médical. pas mal d’études scientifiques ont démontré l’activité antioxydante de la quercétine. parmi les différents types de flavonoïde présents dont les plantes médicinales et les aliments, celui-ci est non seulement le plus actif selon les constatations, mais également le plus puissant capteur de radicaux libres, notamment des radicaux oxygénés libres (ero, espèces réactives oxygénées). en piégeant ces derniers, et en bloquant leurs activités, la quercétine aide à lutter contre le stress oxydatif et à atténuer les inflammations. (9) toujours grâce à son effet antioxydant, la quercétine peut directement inhiber le tnf (tumor necrosis factor, ou facteur de nécrose tumorale en français), qui est une cytokine fortement impliquée dans les réactions de phase aiguë et de l’inflammation systémique. a noter que, ces cytokines ne provoquent pas la nécrose des tumeurs, mais peuvent encourager leur développement. (10) il a été aussi découvert que la quercétine agit comme un anti-œstrogène, connu capable de prévenir l’apparition du cancer du sein chez la gent féminine (11) (12). ce flavonoïde a un effet direct sur les récepteurs d’œstrogène, dont les récepteurs alpha (erα) et bêta (erβ) (13). un autre rapport scientifique détaille l’efficacité de ce flavonoïde à améliorer la tension artérielle des sujets hypertendus soumis aux expérimentations. l’étude a duré 4 semaines, durant lesquelles les patients ont administré une certaine dose de quercétine à raison de trois fois par jour. (14) chez les personnes allergiques et les asthmatiques, la quercétine peut aider à soulager les crises, selon certaines expérimentations. ce